вівторок, 25 грудня 2012 р.

Les cartes de voeux

           Désormais très répandue dans le monde entier, la tradition d'envoyer ses souhaits à l'occasion de la nouvelle année sur une carte de vœux est née en Angleterre au XIXème siècle.

                                               Naissance de la "Christmas Card"
       Tout commença en Grande-Bretagne en 1840 avec l'apparition du premier timbre-poste qui facilita l'échange de courriers. Peu après, la découverte du procédé de lithographie popularisa l'envoi des cartes de Noël. Ces cartes en couleurs étaient décorées de gui, de houx, de crèches ou encore de sapins enneigés. Elles étaient envoyées durant la période de l'Avent, et avaient pour fonction de souhaiter un Joyeux Noël mais aussi une bonne année par la même occasion. Ce qui d'ailleurs montre bien qu'il est possible de formuler des souhaits de bonne année avant la date fatidique du 1er janvier sans que cela soit considéré comme de mauvais augure.

                                                         Coutumes françaises...
        La coutume anglaise se répandit dans toute l'Europe, et il devint à la mode en France d'envoyer une «Christmas card». Cependant, tandis qu'en Angleterre et dans d'autres pays un glissement intervenait dans l'utilisation de ces cartes (elles devenaient progressivement des cartes de vœux pour souhaiter la nouvelle année), la coutume anglaise importée suivit en France une évolution différente. En effet, il existait en France une coutume ancestrale aujourd'hui oubliée et dont ne subsiste que la tradition des étrennes : les visites du nouvel an. De façon tout à fait rituelle et formelle, on rendait visite, dans les quinze jours qui suivaient le 1er janvier, à son entourage proche, famille et amis, mais aussi à ses collègues de travail, à son patron, et même à des familles pauvres ou des malades. L'idée était d'embellir ces jours festifs par des dons et des marques d'amitié. 

                                          Carte de visite remise au concierge
       Cependant ces visites obligatoires étaient perçues comme très contraignantes par beaucoup de gens. Or à cette époque, il était courant de s'abstenir d'une visite en laissant, pour preuve de son passage, une carte de visite. Lorsqu'elle était cornée en haut à droite, cela indiquait que l’on s’était déplacé soi-même pour la déposer, en signe de respect ou amitié. C'est ainsi qu'apparut l'habitude de remettre au concierge du domicile de ses proches le 1er janvier une carte de visite sur laquelle on avait écrit une formule de vœux. 

                                                     Les lettres du nouvel an


       En parallèle perdurait également la coutume de l'envoi de lettres au moment de la nouvelle année. On profitait en effet du prétexte des vœux à souhaiter pour renouer des amitiés distendues, ou se rappeler au bon souvenir de connaissances éloignées. La carte de vœux telle que nous la connaissons aujourd'hui, c'est-à-dire illustrée et comportant une mention de souhaits, devint peu à peu la meilleure alliée de ces deux pratiques. Vers les années 30, l'usage se perdit d'utiliser une carte de visite ou un papier à lettres pour écrire ses vœux, et c'est alors que la carte de vœux se répandit massivement. Elle cumulait deux avantages : son format permettait d'écrire un peu plus de texte que ce qui peut être écrit sur une carte de visite et en même temps il dispensait de l'effort que demande la rédaction d'une vraie et longue lettre !


Source: http://www.lemagfemmes.com


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